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Marrakech
 Maroc 

 

L’ARTISANAT MAROCAIN


Marrakech, La Koutoubia
Photo Laurent Brondeau
Le mot art est un simple mot mais qui désigne beaucoup de choses. Il englobe les domaines suivants : la sculpture, le cinéma, la musique, la danse, la peinture, la caricature, la décoration...

Le mot art désigne aussi un moment donné pendant lequel un artiste ressent le désir d’exprimer des sentiments, son état d’âme, en d’autres termes, c’est un moment de défoulement qui donnera jour à une œuvre d’art qui apportera à son auteur de l’argent et la célébrité. Mais pour l’artisan, c’est un devoir, une nécessité et un gagne-pain.
Il est connu dans le monde entier : le cuir, la poterie, la cuivrerie, l’argenterie (plateaux, théières, bagues, bracelets, colliers, travaillés d’une façon remarquable, séduisent aussi bien les habitants locaux que les étrangers) et la tapisserie en font partie.

La tapisserie

Depuis des siècles, dans les forêts de cèdres et les vallées enneigées des montagnes de l’Atlas, des femmes marocaines tissent. On distingue deux catégories, les tapis ruraux et les tapis citadins. Les premiers diffèrent selon les régions et les tribus. Il en existe plus de cinq cents au Maroc. Ils sont, pour la plupart, rayés mais l’imagination des artisans – qui s’inspirent souvent de symboles anciens – donne parfois naissance à des motifs uniques, rares et jamais vus auparavant.

Les tapis citadins

Essentiellement fabriqués dans les villes, ils ont des motifs parfois classiques, parfois modernes.
Ceux des villes les plus connus et les plus chers portent le nom de la capitale Rabat : les tapis «Rbatis»
N’empêche que ceux du Moyen Atlas, du Grand Atlas et du Sahara sont aussi demandés par les touristes qui s’en servent pour décorer l’intérieur de leur maison ou de leur appartement et en même temps, garder un souvenir de leur passage par le pays du soleil.

Les tapis berbères

On ne peut parler de l’art du tapis au Maroc sans parler des tapis berbères qui sont faits généralement avec de la bonne laine et avec des points noués. Ils sont ornés de dessins géométriques et de motifs représentant parfois des animaux. Les femmes les vendent aux marchands au souk.
Ces derniers les exposent dans leur magasin et attendent des acheteurs éventuels qui doivent beaucoup marchander pour arriver au prix raisonnable. Les habitués et les connaisseurs vous conseilleront de vous méfier de certains vendeurs, des tapis de nylon que l’on fait passer pour de la soie.
Sidmou Fatima-Zohra / Smidi Sabrina / Amellal Hind

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