Collège
Essaffa Marrakech | Maroc | |
L’ART DU TAPIS
Depuis des siècles, le tapis est très connu chez
les Arabes. Il était et reste toujours pour nous, un art merveilleux et nous en
sommes très fiers.
Autrefois...
Jadis,
en Arabie et au Liban, le tapis était toujours multicolore. Les Arabes l’avaient
introduit au Maghreb arabe depuis des siècles. Depuis, les habitants du Maroc
le travaillent, l’innovent et y introduisent de nouvelles couleurs et de récentes
formes qui vont avec le goût des nouveaux clients.
Fabrication
Comme
vous le savez sûrement, ce sont les femmes et les jeunes filles qui tissent les
tapis. C’est un métier de femmes. Ces tapissières, deux ou trois, achètent la
laine colorée, l’installent sur un métier à tisser et commencent le travail qui
peut durer un mois, parfois plus selon les mesures du tapis à travailler. Une
fois le tapis achevé et après le contrôle du bureau compétent, qui leur délivre
l’autorisation de vente, les tapissières le vendent au souk ou à un marchand de
tapis qui le vend à son tour au prix qui lui convient.
Aujourd'hui...
Photo Laurent Brondeau |
Actuellement, le tapis moderne ou ce que l’on surnomme ici « le tapis belge »
est beaucoup plus utilisé puisqu’il est moins cher, léger et ne risque pas d’être
troué par des parasites. Comme toutes les villes marocaines, Rabat, la capitale,
est connue par ses tapis « Rbati » entièrement rouges avec des motifs par-ci par-là
qui les différencient des autres tapis des autres villes et régions du royaume. Mêmes
chers, ils sont appréciés par les familles marocaines aisées qui les étalent dans
de grands salons de plus de dix mètres de long. |
Il faut bien
le dire, chaque ville a une réputation pour ses produits et cherche à garder cette
réputation surtout aux yeux des touristes étrangers qui préfèrent surtout les
tapis de Ouarzazat, de Taznakht et des régions montagneuses.
Errahmadi
Btissam 8ème /4